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| Cortinarius evernius (Fries) Fries (1838) [1836-38] |
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Noms francais : Cortinaire chatain Synonymes : Agaricus evernius Fries (1818), Observationes mycologicae praecipue ad illustrandam floram suecicam, 2, p. 79 (Basionyme) Sanctionnement : Fries (1821) Cortinarius evernius (Fries) Fries (1838) [1836-38], Epicrisis systematis mycologici, p. 294 (nom actuel) Cortinarius scutulatus var. evernius(Fries) Quelet (1886), Enchiridion fungorum in Europa media et praesertim in Gallia vigentium, p. 85 Gomphos evernius (Fries) Kuntze (1891), Revisio generum plantarum, 2, p. 853 Telamonia evernia (Fries) A. Blytt (1905) [1904], Skrifter udgivne af videnskabsselskabet i Christiania : I. Mathematisk-naturvidenskabelig klasse, 1904(6), p. 78 Hydrocybe evernia (Fries) M.M. Moser (1953), Kleinen kryptogamenflora von mitteleuropa, band 2b/2, Edn 1, p. 161 References : Bon p. 219 ; BK 5 319 ; CD 1134 ; Marchand 778 ; Eyssartier et Roux p. 780 Groupe : Cortinaires Classification : Basidiomycota / Agaricomycetes / Agaricales / Cortinariaceae Chapeau/Fructification : 30-100 mm de diametre, arrondi a puivine, puis deploye, tres obtus ou a mamelon bas, a surface lisse et luisante, tres hygrophane, brun-rouge a brun pourpre, d'un brun ochrace tres clair au sec, souvent excorie en squamules avec l'age, parfois violace et un peu fibrilleux par des restes de voile pales a la marge. Lames/Pores : Moyennement espacees, souvent tres larges, brun-gris clair a brun pourpre, a arete pale et denticulee. Chair : Mince et brunatre dans le chapeau, violette dans le stipe, surtout a la base. Stipe : 50-150 x 5-15 mm, souvent irregulier, torsade ou bossele, attenue a la base, un peu luisant, raide, d'abord entierement violet, puis seulement vers la base et blanchatre ailleurs. Voile blanc a jaunatre pale, laissant un degrade, souvent elegant, de guirlandes apprimees, plus visible en cours de deshydratation. Habitat : Surtout dans les pessieres a vegetation luxuriante ou a myrtilles, humides et acides. Frequemment dans des plaques de sphaignes, rare dans les boulaies subalpines. Precoce (des juillet) mais persistant jusqu'en fin de saison. Souvent en touffes. Spores : 9-11 x 5-6,5 µm, ellipsoides a subamygdaliformes, moyennement verruqueuses. Comestibilite : Sans interet Commentaires : Espece tres variable, commune dans les forets de coniferes humides ou fraiches. Se reconnait surtout a son stipe elance, attenue et de plus en plus violet vers la base (en contraste avec les restes de voile blanc), et a son chapeau luisant remarquablement hygrophane. |
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