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Pycnoporus sanguineus (Linnaeus) Murrill (1904) |
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Synonymes : Boletus sanguineus Linnaeus (1763), Species plantarum exhibentes plantas rite cognitas ad genera relatas, Edn 2, 2, p. 1646 (Basionyme) Sanctionnement : Fries (1821)
Agaricus ruber Lamarck (1783), Encyclopedie methodique, Botanique, 1, p. 50 (nom. illegit.) Xylometron sanguineum (Linnaeus) Paulet (1808) [1793], Traite des champignons, 2, p. 79, tab. 3, fig. 3-4 Polyporus sanguineus (Linnaeus) G. Meyer (1818), Primitiae florae essequeboensis, p. 304 Polyporus flaccidus Persoon (1827), in Gaudichaud, Voyage autour du Monde … par Freycinet, Botanique, 5, p. 171 Polyporus sanguineus var. amphiporusFries (1828), Elenchus fungorum, sistens commentarium in systema mycologicum, 1, p. 99 Polystictus sanguineus (Linnaeus) Fries (1851), Novae symbolae mycologicae. Fasciulus primus, sistens fungos in peregrinis terris a botanicis danicis nuper collectos, p. 59 Microporus sanguineus (Linnaeus) Patouillard (1897), Annales du Jardin botanique de Buitenzorg, supplement 1, p. 110 Pycnoporus sanguineus (Linnaeus) Murrill (1904), Bulletin of the Torrey botanical Club, 31(8), p. 421 (nom actuel) Petaloides sanguineus (Linnaeus) Torrend (1924), Broteria, revista de sciencias naturaes do Collegio de S. Fiel, serie botanica, 21(1), p. 32 Trametes sanguinea (Linnaeus) Lloyd (1924), Mycological writings, 7, mycological notes n° 72, p. 1291 Trametes cinnabarina var. sanguinea (Linnaeus) Pilat (1940), Atlas des champignons de l'Europe, 3, Polyporaceae, p. 319 Coriolus sanguineus (Linnaeus) G. Cunningham (1949), New Zealand Department of scientific and industrial research. Plant diseases division. Bulletin, 81, p. 17 Fabisporus sanguineus (Linnaeus) Zmitrovich (2001), Mycena (Minsk St Petersburg), 1(1), p. 93 References : Bulletin of the Torrey Botanical Club 31(8): 42 Groupe : Polypores Classification : Basidiomycota / Agaricomycetes / Polyporales / Polyporaceae Comestibilite : Sans interet Commentaires : Tres frequent en pays tropicaux |
Pycnoporus coccineus (Fries) Bondartsev & Singer (1941) |
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Noms francais : Tramete coccine ; Polypore couleur de feu (ヒイロタケ) Synonymes : Polyporus coccineus Fries (1851), Nova acta regiae Societatis scientiarum Upsaliensis, series 3, 1, p. 67 (Basionyme) Fomes coccineus (Fries) Cooke (1885), Grevillea, 14(69), p. 21 Scindalma coccineum (Fries) Kuntze (1898), Revisio generum plantarum, 3, p. 518 Polystictus coccineus (Fries) Lloyd (1916), Mycological writings, 5, letter n° 62, p. 7 Pycnoporus sanguineus ss. auct. jap.. plur. Pycnoporus coccineus (Fries) Bondartsev & Singer (1941), Annales mycologici, edii in notitiam scientiae mycologicae universalis, 39(1), p. 59 (nom actuel) References : IH1 782 ; IOH p. 468 Groupe : Polypores Classification : Basidiomycota / Agaricomycetes / Polyporales / Polyporaceae Chapeau/Fructification : le plus souvent dimidies, sub-hemispheriques, largement soudes au support, plus rarement retrecis au point d'attache, 3-10-(15)cm de diametre x 0,4-0,7-(1) cm, surface unie, glabre puis veloutee au toucher comme une peau de chamois, d'abord rouge orange a rouge corail, palissant avec le temps et les intemperies. Marge obtuse, concolore ou rarement jaune orange. Lames/Pores : Surface inferieure poree, rouge orange a rouge vif, "sang de dragon". Pores minuscules, 6-8/ mm. Tubes concolores 1-2 mm de long, contrastant vivement, a la coupe, avec le contexte subereux plus pale. Chair : Subereuse mais devenant floconneuse ou cotonneuse a la cassure, noircissant immediatement au KOH. Habitat : Asie du Sud-Est et Asie tropicale. Au Japon, au sud de Hondo, en troupe sur les branches mortes, provoque une pourriture blanche qui gagne le bois initialement teinte de rouge orange par le mycelium. Spores : Basidiospores 4-4,6 x 1,8-2,3 µm, hyalines, non-amyloides, brievement cylindriques, legerement comprimees d'un cote; apicule minuscule. Comestibilite : Inconnu Commentaires : Deux substances antibiotiques ont ete isolees dans ce champignon lors de tests menes suite a leur utilisation par les populations aborigenes d'Australie, notamment pour curer les ulceres de la bouche. En Amerique du Sud, le Pycnoporus coccineus est utilise par les indiens du Bresil pour traiter les hemorragies et les troubles uterins (LEVI-STRAUSS, 1946, p. 485). Dans l'est du Chaco argentin, les indiens Tobas utilisent le Pycnoporus sanguineus sec, reduit en poudre et melange avec du corcho (bouchon) comme hemostatique (CROVETTO, 1964, p. 322). Nous voyons dans ces deux cas des applications de la theorie des signatures, la couleur rouge de ces polypores etant associee a la couleur du sang. Selon MARTENS (in FIDALGO, 1965, p. 3), les indiens du Bresil attribuent aux plantes de couleur rouge une relation avec le sang, expliquant l'utilisation du Pycnoporus sanguineus contre l'hemoptysie. |
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