Leucoagaricus ammovirescens(Bon) Migliozzi & Coppola |
Leucoagaricus vert à l'ammoniaque |
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Basidiomycota / Agaricomycetes / Agaricales / Agaricaceae
ammo = ammoniaque
virescens = devenant vert
L. marriagei var. ammovirescens (Bon)
blanche
amygdaliformes à sommet étiré
cheilocystides clavées mais souvent prolongées d'appendices diverticulés
sous feuillus ou cupressus rudéralisés
Sans intérêt
Micol. Veget. Medit., 36 (1-2): 45-58. 2021
Leucoagaricus marriagei type
Leucoagaricus jubilaei (spores à sommet non étiré); nets jaunissement et rougissement sur le stipe et le chapeau puis noirâtre ; rougissement seul au niveau des lames ; vert intense à l'ammoniaque.
Leucoagaricus babosiae notamment pour la couleur du chapeau mais s'en différencie par des cheilocystides à sommets capités et étranglés et un rougi-noircissement rapide et intense qui est un caractère prégnant chez cette espèce.
Ce taxon, récemment élevé au statut d'espèce en 2021 après avoir été considéré comme une variété de Leucoagaricus marriagei, s'en différencierait par un chimisme verdâtre à l'ammoniaque ; il se singularise par un jaunissement et un rosissement très discrets au niveau du revêtement du chapeau, une absence de rougissement au niveau des lames et une légère jauni-rufescence au niveau du stipe . Ce défaut de rougissement net l'élimine de la section "piloselli" nonobstant sa réaction à l'ammoniaque et son brunissement final (chapeau + stipe). Pour preuve, son exsiccatum n'est jamais noir, révélant l'absence de nécro-pigment contrairement aux exsiccata des vrais "piloselli".
Il se pourrait que Leucoagaricus marriagei, Leucoagaricus ammovirescens et Leucoagaricus ianthinosquamulosus puissent constituer une seule et même espèce. les seules différences résideraient dans la réaction censément verte (ou non) à l'ammoniaque et dans la taille des spores. En effet, nous ignorons si la réaction ammoniacale a bien été effectuée sur L. marriagei "type" lors de sa description princeps.
