Basidiomycota / Agaricomycetes / Agaricales / Hygrophoraceae

Synonymes   

Hygrophorus mucronellus Fries (1838) [1836-38], Epicrisis systematis mycologici, p. 331 (basionyme)
Agaricus miniatus var. c mucronellus (Fries) Rabenhorst (1844), Deutschlands kryptogamen-flora, 1, p. 565
Hygrocybe mucronella (Fries) P. Karsten (1879), Bidrag till kännedom af Finlands natur och folk, 32, p. 235 ['Hydrocybe'] (nom actuel)
Hygrophorus reae Maire (1910) [1909], Transactions of the British mycological Society, 3(3), p. 170, tab. 11 ['reai']
Hygrocybe reae (Maire) Ricken (1915), Die Blätterpilze, p. 457 ['reai']
Hygrophorus mucronellus f. striata Killerm. (1933), Denkschr. Bayer. Botan. Ges. in Regensb., 19(N.F. 13), p. 66
Hygrocybe reae var. mite Kühner (1977) [1976], Bulletin de la Société mycologique de France, 92(4), p. 463 ['reai']
Gliophorus reae (Maire) Kovalenko (1988), Mikologiya i Fitopatologiya, 22(3), p. 209
Hygrocybe reae var. siccipes Bon (2000), in Bon & Lefebvre, Documents Mycologiques, 30(no. 119), p. 24
Hygrocybe mucronella var. mite (Kühner) E. Ludwig (2012), Pilzkompendium, 3, p. 322
Hygrocybe mucronella f. siccipes (Bon) Lécuru (2019), in Lécuru, Courtecuisse & Moreau, Index Fungorum, 384, p. 1

Couleur : Orange, Rouge
Visqueux :Oui ou Non
Description :Diamètre compris entre 3 et 16 mm, hémisphérique à campanulé, devenant convexe à presque aplati, avec un bord crénelé. Sa surface est lisse, lubrifiée à l'état jeune, puis sèche, de couleur orange, rouge orangé à rougeâtre orangé, souvent avec un centre rouge et des bords jaune ou jaune orangé. Le pileipellis est un ixocutis constitué d'hyphes cylindriques, ascendants, irréguliers, légèrement épaissis au niveau des septa.

Saveur amère. La cuticule présente une saveur amère, perceptible lorsqu'elle est touchée avec le bout de la langue. Odeur absente.

Couleur : Jaune, Orange
Décurrentes :Oui ou Non
Description :Lames adnées, avec une dent décurrente, espacées, cassantes, jaune-orangé pâle.

Couleur : Jaune, Orange
Visqueux :Oui ou Non
Trace annulaire :Non
Description :Stipe cylindrique et creux, entre 13 et 42 mm de longueur pour un diamètre de 0,7 à 2,2 mm. Sa surface est initialement visqueuse, devenant sèche avec le temps. La couleur varie de orange-jaune à jaune-orangé, s’éclaircissant à la base.

Spores en forme de poire ou ellipsoïdes irrégulières, souvent élargies ou asymétriques à la base, parfois étranglées à mi-longueur, hyalines, non amyloïdes, avec une grande vacuole. Taille des spores : (6.5) 6.9–8.9 (9.7) × (4.0) 4.4–6.1 (6.9) µm. Quotient sporique : (1.2) 1.3–1.7 (1.8). Quotient sporique moyen : 1.51–1.63. Basides tétrasporiques, rarement bisporiques, bouclés, dimensions moyennes de 40 x 7,2 µm.

Prairies semi-naturelles, bois riches en herbe, bords de routes, souvent sur des sols plutôt calcaires.

Inconnu

Références bibliographiques

Fulger, M., Zajac, R., Boertmann, D., & Kautman, J. (2024). Molecular systematics and phylogeny of Hygrocybe mucronella. Fungal Systematics and Evolution.

Hygrocybe amara, très ressemblant et poussant dans des habitats similaires, possède une saveur encore plus amère et plus immédiate en bouche, ainsi que par son quotient sporique Q = (1.1-)1.2–1.5(-1.7), Qm = 1.32–1.39.
Hygrocybe alpina s'en distingue par sa couleur rouge écarlate à rouge carmin, parfois avec des nuances jaune orangé, une saveur amère moins immédiate en bouche, sa croissance dans les prairies naturelles, sur substrats calcaires, en zone alpine, ainsi que par son quotient sporique Q = (1.3) 1.4–2.1 (2.5), Qm = 1,71 à 1,86.
Hygrocybe salicis-herbaceae possède chapeau rouge écarlate, une saveur rance, procurant une sensation désagréable au fond de la gorge après mastication (stiptique) et pousse dans les saulaies, sols pauvres et acides, souvent dans la microsylve en zone alpine.

Hygrocybe mucronella est une espèce largement répandue en Europe. Toutefois, Hygrocybe amara, décrite plus récemment, partage de nombreux traits morphologiques avec Hygrocybe mucronella et occupe des habitats similaires. En raison de ces similitudes, plusieurs récoltes historiquement attribuées à Hygrocybe mucronella pourraient en réalité correspondre à Hygrocybe amara.
Notons aussi l'existence de nombreuses autres espèces appartenant à ce complexe mais qui ne sont pas encore décrites.