Matériel bien reçu et en parfait état (pour preuve, les photos jointes), conditionné comme par un "pro" (bravo au sieur de Bourriot Bergonce, alias Patrick D., dont je me réjouis d'apprendre la double existence!).
Ces spécimens sont donc effectivement à rapporter au classique Resupinatus trichotis (Pers.) Singer dont ils ont les caractères macro- et micromorphologiques (spores subglobuleuses, chéilocystides irrégulièrement digitées-ramifiées sans gliosphex mais recouvertes de cristaux d'oxalate de calcium qui procurent à l'arête des lames ce liseré blanchâtre; pas de lamprocystides métuloïdes).
Cependant, j'ai noté ici un "détail" curieux , non signalé (à ma connaissance) dans la littérature disponible par mézigue, (et ceci depuis la plus haute antiquité et jusqu'à mardi dernier). Il s'agit d'une nette et incontestable réaction dextrinoïde de certains tissus de la trame ou du contexte (il m'a été difficile d'en avoir une idée plus précise en raison de la difficulté du prélèvement due à la chair gélatineuse).
Résumons-nous: les champignons ont toujours raison. On ne peut pas, hélas! en dire autant de leurs porte-paroles auto-proclamés (suivez mon regard) 
Gérard TRICHIES
| Fichiers joints: |
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